Galerie

J’ai sculpté cette pièce pour qu’elle soit la maquette d’une plus grosse sculpture que j’ai réalisé à l’occasion d’un stage chez Chantal Lozac’Meur sculpteure dans la Drôme et que j'ai vendue au salon Nîmagine en 2021. Cette petite pièce traduit encore une fois, un thème si précieux et récurant chez moi : L’accueil inconditionnelle et réjouissant que devrait-être l’arrivée d’un enfant dans la Vie de ses parents. Et voilà les mots que j’imagine murmurés par les parents à l'enfant à peine né et qui leur est confié le temps d'une vie : « Que nos bras soient ton nid. Que notre regard sur toi ait comme unique projet, celui de nous laisser surprendre par toi, de nous laisser nous éveiller à ton contact. Que nous ayons comme unique projet de t'offrir les expériences nécessaires à la traversée de ta Vie.

J'ai créé cette sculpture, à la suite d’un échange avec mon filleul qui venait d'avoir une petite fille. Il me racontait combien quand elle était sur son ventre et qu'il écoutait de la musique sans rien faire d'autre, il sentait une circulation d'amour entre eux et en était bouleversé. Lorsque j'ai voulu lui offrir cette sculpture, il me dit en tant que bon ingénieur des arts et métiers :" Non merci garde la, donne-moi juste le procédé technique avec lesquels tu l'as sculptée. J'en fut un peu blessée mais réalisais qu’il m’offrait un cadeau que je n’osais me faire. La garder, je l'avais sans doute sculptée inconsciemment pour moi-même. J'étais finalement heureuse de la garder. De mes mains avait jailli la sculpture qui traduisait la beauté de la relation à mon père Ce père de 9 enfants qui avait fait fonction maternelle à ma naissance, ma mère étant épuisée. Je garde en effet la mémoire de mon père sa tendresse sécurisante et chaleureuse. . Cette sculpture n'a eu de cesse de toucher les visiteurs de mes expositions au point que pour le salon d'artisan d'art Nîmagine du mois de novembre j'en ai sculpté une deuxième. Sculptée avec toute la compétence acquise depuis toutes ces années qui rend cette deuxième pièce encore plus chargée de douce émotion.

Une main qui offre... c'est mon obsession... offrir et offrir encore. Que ferais-je sans mes mains ? Elles donnent Vie, nous offre de connaître les objets et les Êtres, de les amener à soi ou de les éloigner. Ce fut une étude très plaisante.

Cette petite sculpture de 37cm est conçue pour être posée éventuellement sur une étagère, une cheminée ou tout autre support horizontal comme vous le verrez sur l’une des photos. Elle est née de ma relation avec l’aînée des 22 petits-enfants de ma maman dont je me suis très souvent occupée. J'ai adoré voir cette petite Bénédicte grandir. Elle fut un cadeau dans ma vie. A l'occasion de ses 40 ans, je souhaitais lui offrir une sculpture pour la remercier de traduire tout l’amour qu’elle me donnait à travers des petits gestes, des petites attentions, des petits cadeaux, des petits mots, des petits messages… M’a été inspirée cette création : " Le baiser " Vous savez, ce baiser que l’on pose sur ses mains et que l’on souffle vers l’Être éloigné à qui on l’adresse. Je voulais traduire aussi dans cette sculpture la lumière de la jeune femme qu’elle est devenue. Y laisser apparaître sa légèreté féminine et souriante, étant souvent vêtue de petites robes fluides et coquines. Le cube de bois de cyprès sur lequel elle est posée mêlée à la couleur terre de la patine la fait apparaître comme une sculpture en bois. L’anecdote que je vais vous raconter au sujet de cette sculpture parle de la justesse et de la confiance que je peux accorder à mes inspirations : Les quelques jours qui ont précédé sa fête, nous étions réunis en famille. Bénédicte se trouvait assise loin de moi dans le jardin, nos regards se sont croisés, elle a posé un baiser sur ses mains et me l’a soufflé. J’ai souri intérieurement. Elle ne savait évidemment pas le cadeau que je lui préparais, je ne m’étais pas trompée en suivant mon inspiration. Bénédicte m’autorise à la présenter lors de mes expositions. A chaque exposition, cette sculpture fait l’unanimité des visiteurs.

Cette tête de jeune femme et son foulard, m’a été inspirée par une photo sur un livre de sculpture de femmes du monde. Au fur et à mesure qu’elle prenait naissance, elle m'a évoquée, sans que j'en ai eu l'intention le tableau de Johannes Vermeer : « La jeune fille à la perle ». J'avais vu cette peinture sur la couverture du livre de Tracy Chevalier que j'avais eu le bonheur de lire quelques années auparavant et dont le titre porte le même nom : « La jeune fille à la perle. » Elle fut la création de ma première tête. J’en ai fait cadeau à mon mari, lui offrant par ce geste, toute la douceur qui habite au fond de mon Être. Cette douceur qui habite mes mains dans ma vie familiale et professionnelle lorsque je masse mes patients, qui affleure dans mes sculptures et qui surgit aussi dans les couleurs d’un rose délicat, du blanc pure et lumineux ainsi que dans la couleur coquille d'œuf dont les fleurs de ces couleurs composent mes bouquets. Cette jeune fille manifeste aussi une certaine force, une droiture et une volonté que je tente d’incarner dans ma propre Vie.

J’ai réalisé cette sculpture à l’occasion d’un cours à l’Académie des Arts d’Avignon, école dans laquelle j’ai suivi deux ans de cours de sculpture avec Philippe ZUBERBUHLER 2019-2021et Romain TRICHET puis un an de cours de dessin dans la classe de Tomasz KANOWSKI 2021- 2022. Elle a été réalisée grâce à un modèle vivant présent lors d’une journée de travail à l’académie des art. J’ai toujours du bonheur à mettre en œuvre la technique que Philippe Chazot m’a enseigné pour donner forme à un corps. Je n’ai pas manqué de donner un titre au livre que cette jeune femme lisait, comme à chaque fois qu’un livre est un élément central de mes sculptures. Dans mon imaginaire cette jeune femme, lit « Une Passion » de Christiane Singer qui fut une amie et un Maître pour moi.